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Vous vous lancez dans la rénovation de votre maison ? Ne faites pas l’impasse sur la ventilation, surtout si vos travaux visent à mieux isoler votre habitation. Plusieurs solutions favorisent une meilleure circulation de l’air, pour réduire l’humidité et limiter la pollution intérieure. Vous avez le choix entre une ventilation mécanique contrôlée (VMC) simple ou double flux, par insufflation (VMI) ou encore une ventilation mécanique répartie (VMR). Laquelle choisir, et sur quels critères ? Ootravaux vous souffle les points à retenir.

L'essentiel
  • En rénovation, la ventilation est essentielle pour rééquilibrer la circulation de l’air.
  • Pour bien choisir, tenez compte de l’espace dont vous disposez et des besoins du bâtiment.
  • Lorsque la pose de conduits en intérieur est possible, vous pouvez vous tourner vers les VMC simple flux ou double flux.
  • Si vous disposez d’espaces réduits, la ventilation par insufflation comme la ventilation mécanique répartie offrent aussi de bonnes performances.

Pourquoi installer une VMC en rénovation ?

L’importance de la ventilation dans un logement

Une bonne circulation de l’air est indispensable pour le bien-être des occupants et la pérénité de l’habitation.

  • La ventilation permet d’extraire l’air vicié par la pollution intérieure (fumées de cuisson, tabac, substances chimiques dues aux produits ménagers…), et de le remplacer par un air sain.
  • Une ventilation efficace contribue aussi à réduire l’hygrométrie, notamment dans une salle de bains, une cuisine ou une buanderie. Une bonne façon de prévenir les moisissures et de préserver le bâti !
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Réalisez l'installation d'une ventilation

Avec les artisans Ootravaux

La ventilation, une étape indispensable lors d’une rénovation

Remise à neuf d’un logement et ventilation vont de pair. Cela a un vrai impact sur sa consommation énergétique, et sur votre confort au quotidien. Mais cela modifie aussi la façon dont l’air circule dans l’ensemble de l’habitation. C’est le cas si vous avez posé des fenêtres mieux isolées, si vous avez supprimé une grille d’aération ou encore si vous avez renforcé l’isolation des murs extérieurs par exemple. Le système de ventilation doit être repensé et adapté pour permettre à l’air de circuler correctement, et éviter que le bâtiment ne soit trop étanche.

La VMC simple flux (autoréglable et hygroréglable)

Rappel du fonctionnement de la VMC simple flux

  • Chaque pièce humide (cuisine, WC, buanderie ou encore salle de bains) est dotée d’une bouche d’extraction : celle-ci est reliée à un réseau de gaines.
  • Un extracteur électrique, à l’extrémité du réseau, aspire l’air vicié de la maison et le rejette à l’extérieur.
  • Cette aspiration crée une dépression : cela permet l’arrivée d’air frais dans les pièces de vie, par le biais des grilles d’aération.

VMC simple flux : quelle différence entre autoréglable ou hygroréglable ?

Voici ce qui différencie ces deux systèmes :

  • La VMC simple flux autoréglable débite un volume d’air constant, quel que soit le taux d’humidité dans l’habitation. Son prix est moins élevé à l’achat, mais attendez-vous à une consommation d’électricité plus importante et à une déperdition d’énergie.
  • La VMC hygroréglable adapte son débit d’air au taux d’hygrométrie et la ventilation est active uniquement lorsque c’est nécessaire. Cela limite la dépense en électricité, mais aussi la déperdition thermique. Un bon point pour les économies !

Points forts et avantages de la VMC simple flux

Le budget

Elle a un avantage de taille : son prix. Ce système est en effet moins coûteux qu’un modèle double flux, avec une consommation d’énergie raisonnable.

Des travaux limités en extérieur

Comptez aussi un impact esthétique moindre sur votre façade, sans bouches d’aération à poser. Mais assurez-vous que la configuration de la maison permet la pose de conduits.

Un débit d’air important

Lorsque le bâtiment présente un fort taux d’hygrométrie, un type autoréglable est préférable pour bénéficier d’un volume d’air plus conséquent.

Quel est le prix d’un traitement de l’air ?

La VMC double-flux

Comment fonctionne une VMC double flux ?

Le principe du double flux est assez similaire à celui de la VMC simple flux : l’air est extrait par le réseau de gaines. Mais il existe une différence importante puisque cette installation permet surtout de chauffer l’air sain avant de le souffler dans les pièces.

  • L’échangeur situé sous le toit est relié à un double réseau de conduits.
  • L’air vicié est aspiré par les bouches des pièces de service (buanderie, salle de bains…) et circule jusqu’à l’échangeur qui en récupère les calories, c'est-à-dire la chaleur.
  • Ces calories sont utilisées pour chauffer l’air sain qui provient de l’extérieur. Une fois chauffé, cet air est distribué en utilisant le second réseau de conduits.

Quels sont les points forts à retenir ?

Une installation plus discrète en extérieur

Comme la VMC en simple flux, ce système présente un avantage esthétique en rénovation : les bouches d’aération en façade ne sont pas nécessaires. Mais vérifiez que vous disposez de l’espace nécessaire pour l’installation d’un double réseau de conduits.

Des économies d’énergie pour chauffer l’habitation

En récupérant les calories de l’air extrait pour chauffer l’air distribué dans le logement, la VMC double flux participe à un meilleur confort, et à réduire les dépenses de chauffage. Cette récupération de chaleur par la VMC est particulièrement intéressante dans une habitation bien isolée qui nécessite peu de chauffage.

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Avec les artisans Ootravaux

La ventilation par insufflation (VMI)

Quel est le principe de fonctionnement de la VMI ?

La VMI repose sur l’insufflation d’air frais dans le logement, et non sur l’extraction de l’air vicié. Elle est également appelée ventilation par surpression, ou ventilation positive. C’est donc le phénomène inverse de la VMC, qui repose sur une ventilation par dépression.

  • L’air extérieur est dépollué puis chauffé dans une centrale, placée dans la partie supérieure de l’habitation (sous les toits ou les combles).
  • Il est soufflé dans la maison par des grilles d’aération.
  • Le phénomène de surpression permet ensuite une sortie de l’air pollué par les extracteurs d’air, situés dans les pièces de service.

VMI et rénovation : ce qu’il faut retenir

Les points forts en rénovation

La VMI ne nécessite pas la pose de conduits : un bon point si vous souhaitez limiter les travaux, ou si vous ne disposez pas de l’espace nécessaire pour installer des gaines.

Des options supplémentaires existent pour plus de confort : une régulation des flux en fonction de l’humidité par exemple (VMI hygroréglable).

Les limites de la VMI

  • Prévoyez des sorties des sorties d’air dans les pièces de service, comme la buanderie ou la salle de bains.
  • Une entrée d’air, reliée à la centrale, doit également être possible depuis les toits.
  • Ce système est plus énergivore qu’une VMC simple flux puisque l’air est chauffé avant d’être soufflé dans la maison.
  • Lorsque la surface à aérer dépasse 150 m², la pose d’une deuxième centrale est recommandée pour obtenir des performances optimales d’aération.

La ventilation mécanique répartie (VMR)

Comment fonctionne la ventilation mécanique répartie ?

  • Ce système repose sur la pose de plusieurs extracteurs dans les pièces de service. Ces dispositifs permettent la sortie de l’air pollué.
  • Les entrées d’air, placées dans chaque pièce de vie (séjour, chambres…) assurent l’arrivée d’un air neuf.
  • Les extracteurs, comme les entrées d’air, sont autonomes et ne sont pas reliés entre eux.
  • Le débit qu’ils offrent est réglable, et certains dispositifs d’extraction l’ajustent en fonction de l’humidité de la pièce.     

Pourquoi la VMR est une bonne solution pour une rénovation ?

Une installation simple

La VMR ne nécessite pas la pose de gaines ni de conduits. Les aménagements nécessaires consistent surtout à créer des ouvertures vers l’extérieur lorsque les pièces n’en disposent pas.

Une consommation énergétique réduite

Ce système est moins coûteux au quotidien qu’une VMC, avec un circuit d’extraction plus court : comptez entre 5 et 9 Wh pour assurer le fonctionnement de chaque extracteur d’air.

Des nuisances sonores limitées

La bouche d’une VMR émet un bruit estimé à 30 dB, contre 35 dB pour celle d’une VMC double flux. Cette discrétion acoustique est un plus si vous rénovez un logement de petite taille.

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